La réponse n’est pas simple car de nombreux paramètres restent contestés ou en cours d’étude.
Tout d’abord, il ne faut pas confondre les types d’ondes. Les lignes à haute-tension véhiculent du courant à basse fréquence (50Hz) et génèrent donc des rayonnements électromagnétiques de basse fréquence. Le gsm travaille avec des rayonnements à haute fréquence (entre 900 Mhz et 1.8 Ghz). Notre exposition à ces rayonnements électromagnétiques en général est variable et par conséquent leurs effets potentiels sur la santé aussi.
Il est donc du domaine du possible que les rayonnements basses fréquences jouent un rôle dans l’apparition de la maladie d’Halzeimer et les rayonnements hautes fréquences d’agir sur les agrégats protéiques précurseurs supposés de la même maladie.
Pour connaître l’état des connaissances sur les rayonnements basses fréquences, je vous invite à visiter le site du BBEMG (Belgian BioElectroMagnetic Group). Concernant les rayonnements hautes fréquences, vous pouvez aussi visiter le Portail Santé Environnement de la Fédération Inter Environnement Wallonie (ondes électromagnétiques).
Une expérience d’exposition sur des rats dans le laboratoire du Professeur Vandervorst de L’UCL avait montré que les rayonnements haute fréquence ont un effet sur la mortalité des rats et une réaction par production de globules blancs comme lorsqu’un organisme est attaqué par un agent infectieux. L’intérêt de cette étude était la durée et le faible niveau d’exposition. Depuis des études épidémiologiques, sur l’homme donc, montrent qu’il y a une relation entre l’exposition entre les rayonnements électromagnétiques et certaines pathologies autour de la tête (cerveau, oreille, …). Ces études ne font pas l’unanimité dans la sphère d’expertise scientifique et les conclusions sont parfois contradictoires. On trouve néanmoins des conseils comme : éviter de tenir des conversations prolongées du même côté, porter le gsm contre la poitrine ou dans la région du bas-ventre, éviter d’exposer des enfants en dessous de 12 ans, voire 16 ans.
Le conseil que nous défendons est qu’en attendant des certitudes, à condition qu’elles arrivent un jour, il faut défendre le principe de diminuer son exposition aux rayonnements électromagnétiques en général).
Pour en savoir plus, je vous invite à consulter notre fiche Santé-Habitat sur le sujet.