Chez nos voisins français le nouvel étiquetage des produits de construction est sur les rails.
Un arrêté, publié au Journal officiel du 13 mai, détermine les substances concernées par l’obligation d’étiquetage des produits de construction ou de décoration, ainsi que le modèle d’étiquette.
Onze polluants pris en compte
Les onze polluants volatils à prendre en considération sont les suivants : formaldéhyde, acétaldéhyde, toluène, tetrachloroéthylène, xylène, 1,2,4-triméthylbenzène, 1,4-dichlorobenzène, éthylbenzène, 2-butoxyéthanol, styrène et composés organiques volatils totaux (COVT).
Les caractéristiques d’émissions de substances sont formalisées selon une échelle de quatre classes, de A+ à C, la classe A+ indiquant un niveau d’émission très peu élevé, la classe C un niveau d’émission élevé.
Le niveau d’émission est indiqué par la concentration d’exposition, exprimée en µg.m³. Les seuils limites des concentrations d’exposition sont précisés, pour chaque polluant, dans l’annexe I de l’arrêté, tout comme les scénarios d’émissions, la méthode de caractérisation des émissions et la méthode de mesure de la concentration d’exposition.
Pour la ministre française de l’environnement, ""Pour la première fois, une étiquette va permettre d’informer les consommateurs, donc d’orienter leurs achats vers des produits moins nocifs pour la qualité de leur air intérieur. La publication de cet arrêté constitue un signal fort vis à vis des industriels, afin de les inciter à faire évoluer leur production vers une offre plus respectueuse de la santé ".
Un bel exemple à suivre.
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